Noëlle ARNOULT naquitdans le 11ème arrondissement de Paris, dans le Quartier Bellevillois, y vécut la majeure partie de sa vie, puis s'installa à Dijon, en 2015, après quelques années passées à Châtillon-Sur-Seine, en Bourgogne, mais aussi à la campagne, à Chambain, vers les années 2000. De ses ancêtres, grands-pères Lucien Arnoult et Georges Lhuillier, et père, Daniel, elle garde et exacerbe un sang artistique, car ils furent Artistes-Peintres, et toujours, y inclus de nos jours, elle souhaite leur rendre un vibrant hommage, comme les exaucer, car ils disparurent très tôt...

Elle ne manque pas de dessiner et peindre quelque peu à son tour, se définissant au fond d’elle-même comme un futur écrivain de veine vocationnelle, quelque peu impérative en sa passion, une si belle comme folle espérance à ses yeux, car de milieu familial très modeste et sans relationnel aucun.

Elle se promet et se désire se nourrissant de Belles Lettres, d’amours littéraires, en se voulant faire profession de ce flot artistique et culturel, notion importante à ses yeux...Cependant, être admise en cette fameuse Université admirée fut jugé presque inaccessible par certains, pour elle, à cette époque (comme on se gaussa un peu, même au lycée, en dépit de ses très bons résultats au Baccalauréat de Français… peut-être parce que très timide et assez effacée, de ses ambitions hors coutume.)

Mais, en réalité, elle ne put que s’épanouir, telle une fleur, durant ses études enthousiastes de Lettres Modernes, à Sorbonne Paris IV (Diplôme de Lettres Modernes et niveau Maîtrise) se déclarant admirative de Hugo et ses Misérables, ou ses Méditations, de ses Contemplations, de Musset et ses Quatre Poèmes lyriques des Nuits, allant de pair avec les Quatre Saisons, qu’elle affectionna toujours, à la Vivaldi, Gérard de Nerval avec ses Chimères et le Soleil Noir de la Mélancolie, Rousseau et ses Rêveries, Lamartine et la Chute de l’Ange, Rimbaud et ses Illuminations, Novalis et sa cristallisation de l’amour absolu et idéal, dont elle-même rêvait, Bachelard et son merveilleux « L’Air et les Songes », Aloysius Bertrand et son Gaspard de la Nuit, et bien d'autres…

Le Romantisme comme la Mythologie, souvent mystiques, la soif et l'étude des Correspondances, sont ses grands inspirateurs. Noëlle Arnoult traverse et emprunte différents types d'écriture pouvant libérer une âme qu'elle aime à offrir (Poésie, prose dans des Nouvelles ou Contes, Théâtre…) En tant que universaliste, également, elle aime à se promener autour du monde en esprit, comme en l’univers, toutes choses et êtres l’inspirant profondément et mystérieusement...

Noëlle Arnoult a publié plusieurs ouvrages de Poésie, dont, "Si j'avais été la Belle et Autres Licornes", "Enfer, Limbes et   Rédemption"

Plongeons dans l'univers poétique de Noëlle Arnoult.

Chanteuse, conteuse, dessinatrice... aimant aussi se déguiser en costume d’époque dans le cadre d’animations, Noëlle Arnoult adore la poésie.
Dès qu’elle parle de son univers poétique, ses yeux brillent d’un plaisir vraiment communicatif. “La poésie s’avère une consolation et une amie, à qui nous pouvons tout dire et nous confier tout en nous révélant à nous-même. Émotion, joie et bonheur, ou au contraire malheur et désespoir : voici les sentiments partagés par l’humanité entière qu’exprime la poésie en toute empathie”exprime-t-elle avec passion.
Née à Paris, cette châtillonnaise d’adoption incarne à merveille le charme du poème : “exprimer en si peu de mots autant de choses, un condensé d’émotion et de force, d’images surgissant comme un kaléidoscope dans nos esprits enfiévrés par cette passion et force vitale dévorantes”.
Voyant dans l’imagination la permission de “sortir des sentiers battus et de s’exalter dans la fantaisie la plus parfaite”, Noëlle Arnoult donne vie à ses poèmes avec le souhait “d’arracher le lecteur au marasme du quotidien”.
Depuis cinq ans, elle a composé sous sa plume près de 600 poésies. “On dit qu’on utilise seulement 10% de son cerveau, moi je pense qu’on utilise seulement 10% de son âme” revendique-t-elle.
Son inspiration ? “Elle me saisit n’importe où et n’importe quand. Dans la vie de tous les jours, tout m’inspire ! J’ai beaucoup d’imagination. Comme Victor Hugo, j’écris partout. Je gribouille des notes à tout moment. J’écris beaucoup dans le bus entre Châtillon et Dijon. En général, j’écris assez rapidement en l’espace de quelques minutes. Mais si je veux que ce soit très fouillé, j’ai une formation universitaire à la Sorbonne, j’écris des poèmes après des recherches littéraires et historiques. L’intérêt de l’écriture poétique passe aussi par un travail de recherche, parfois minutieux, lorsqu’il s’agit de vérités ou d’événements historiques, de détails techniques, de citations où nous devons nous rafraîchir la mémoire” confie-t-elle.
Dernièrement, son premier recueil a été publié : “Passion Ombre et Lumière” dans la collection Banc d’Essai aux éditions Claire Lorrain.
Demain ? C’est dans nos colonnes que Noëlle Arnoult va faire partager “les poèmes que j’aime” ainsi que des écrits poétiques “sur des sujets d’actualité”.
Chaque jeudi, nos lecteurs auront ainsi le plaisir de découvrir son... “petit talent”. Premier rendez-vous dans l’hebdo du jeudi 19 novembre avec “Mélisande”.
Par David VERMASSEN