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L'Odyssée Fantastique des fréres Hooneker Livre 1 (sur les traces de Moloch)

Livre dédicacé

ROMANS IMAGINAIRES.

Jean-Claude JAYET bouleverse dans l’écriture de cette histoire fantastique peu banale, souvent drôle, les codes d’écriture de la fiction en combinant des personnages charismatiques imaginaires ou ayant existé, accentuant souvent leurs particularités physiques et leurs délires.

Pour mes lecteurs,

« Je me souviens que dans les brumes des aubes naissantes et la solitude de l’écriture, vous étiez toujours là, vous : mes chers, à m’encourager.»

« Écrire des romans, c’est pénétrer dans le monde des Ombres, dans lequel, on se prend à rêver d’apercevoir la lumière »

« Jouer à Dieu n’est permis qu’au Diable ! Le malheur des hommes est qu’il dédaigne, par sa suffisance, d’y jouer jamais ! »

« Imaginons qu’avant le millionième de millionième de millionième, et peut-être moins de la seconde fatidique, qu’il n’y avait… rien. C’était quelque… chose. Imaginons maintenant, qu’après le millionième de millionième de millionième et peut-être moins de cette seconde fatidique, que ce quelque chose, qui n’était rien, soit devenu quelque chose.»

J.-C. JAYET

Avertissement de l’Éditeur

Ce roman fantastique comporte des passages satiriques ainsi que des questionnements sur les religions et les pratiques de certains dirigeants de sociétés et de nations.

 

Croyants, accrochez-vous !

Avis de Michel ILZIZINE lecteur.

"Pour vous Jean Claude je vous souhaite la réussite que mérite votre réel talent d’écrivain.

À la relecture, en cours, du dernier tome j’estime que votre littérature est certes de la fiction fantastique, mais est bien davantage « de la fiction fantastique ++++ » enrichie d’humour, de dérision de notre société de l’exercice de pouvoir et de l’argent facile pour certains qui altèrent les comportements de l’homme et au-delà affectent gravement la santé de notre belle planète bleue.

C’est notamment bien imaginé de s’exiler sur une autre aussi belle planète peuplée d’êtres intelligents méconnaissant la cupidité pour notamment les y aider à se régénérer !

Prévenez-moi pour le prochain départ de votre fusée, comme cela nous voyagerons ensemble !"

*************************************

Avis de René Schenk lecteur ancien chef de la police de la Mairie de NEVERS.

Enfin du sérieux pour une trilogie captivante dans le monde de la science fiction. Je n'en suis pas à mon premier livre sur le sujet mais la je dois dire qu'il y a de la recherche de l'esprit pour faire vivre aux lecteurs une aventure plus que fantastique, une odyssée unique en son genre. J'ai été captivé par ces trois ouvrages. Dès la fin du premier, j'ai pensé et cela se fera j'en suis sur que cette odyssée mérite qu'un réalisateur de film s'y intéresse. Bonne chance pour la suite.

Jc jayet avec BOB DECOSTER Editeur à BRAY DUNES.

**************************

Retour lecture de Monsieur JEAN PINTO : 

Ingénieur ex fondateur et PDG de la S.A. Européenne d’Ingénierie Mécanique spécialisée en recherche industrielle dans le domaine de l’hydromécanique maritime en mer profonde, structure aujourd’hui intégrée à la Société TECNIP d’origine française qui est un des  leaders mondial de l’ingénierie en offshore parapétrolier opérant  sur les 5 continents. Membre actif du Comité Scientifique et Technique Européen pour le développement de la Liaison Seine-Nord Europe à grand gabarit.

chère Madame,

Je prends la liberté de vous contacter en votre qualité d’éditeur pour soutenir l’étonnant travail d’écriture de Monsieur Jean-Claude JAYET, que par ailleurs, en 2015,  je ne connaissais que de vue, avant la découverte de son premier livre :’L’Odyssée fantastique des frères Hooneker tome 1 : ‘Sur les traces du Diable’’, anciennement dénommé : ‘Le Mystérieux passage de Noronha’, nous habitons la même commune.
Je n’ai pas de compétences avérées en matière de critique et d’analyse littéraire, sauf que j’aime lire, écrire et rédiger, jusqu’à ce jour, hormis de la littérature technique et scientifique que j’ai diffusé dans des cercles spécialisés  en France et à l’étranger, principalement en Europe, (FRT 700 pages et très nombreux fascicules de cours et de conférences) je n’ai jamais écrit de livre de littérature, mais peut-être qu’un jour j’y penserai…
Concernant Monsieur Jean-Claude JAYET, le message que je voudrais vous faire passer est basé sur mon feeling profond et récurrent  qui a clairement émergé dans mon esprit à la lecture de ses deux livres, surtout du second tome : ‘Á la recherche du Sceptre d’Or’, ressenti confirmé à chaque relecture  de  certains passages flamboyants :
Pour moi, un écrivain original autant  que créatif est né, je ne saurais le classer à coup sûr tant sa versatilité est prenante et souvent érudite, certes  le coté fantastique est là, mais pas que…
Il possède, à mon avis, le talent et la modestie qu’il faut pour arriver dans la lumière.
Ses ouvrages qui se voudraient être une littérature essentiellement fantastique, sont en réalité un mixte transgressif, mélangeant subtilement d’éminents personnages historiques et contemporains, d’évènements emblématiques adroitement choisis issus de toutes les époques, la politique la mythologique sont aussi de la partie, étonnamment on se cultive aussi !  le  regard  de J-C Jayet est très ouvert sur le monde.
Les extravagances scientifiques que l’auteur manie d’une manière débridée sans retenue, mais  toujours sans prétention, servent essentiellement à articuler et dérouler avec  cohérence, logique et humour son histoire ultra-transgressive de notre humanité, elle, bien terrestre !
On en ressort un peu changé sur l’idée qu’on peut avoir des origines du bien et du mal qui s’affrontent constamment en chacun de nous !
Peut-être, mais pas sûr, la seule problématique, mineure à mon avis, de cette histoire très documentée, très riche en évènements, très peuplée par de nombreux  personnages originaux souvent dotés de personnalité attachante, est de rentrer dans son histoire, c’est souvent, je crois, le cas de beaucoup d’œuvres littéraires de qualité, alors après une cinquantaine de pages la récompense est au rendez-vous, on ne peut plus lâcher ses livres…
Il serait très dommage que le monde de l’édition se prive de cette littérature que  je crois assez nouvelle, très originale et enrichissante.
Je vous prie de croire, Monsieur XXXXX en l’expression de  ma considération distinguée.

Jean PINTO

v       

Le Blog de l'auteur : Blog de HOONEKER - Romans de JC JAYET ... - Skyrock.com

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Référence:
JAYET-sur les traces de Moloch
Description

Jc jayet avec BOB DECOSTER Editeur à BRAY DUNES.

1 Extrait :

1.       Tucson 2129, Arizona, 13ième jour de mars 21h32.

La cohue était à son comble dans l’amphithéâtre du L.R.V.A (laboratoire de recherches sur la vie astrale à Tucson) (USA) et dans les travées on assistait à de cocasses scènes d’empoignades transgressant les règles de préséance habituelles. C’était à celui qui bousculait l’autre l’invectivant des pires noms d’oiseaux. Du jamais-vu dans ce parterre d’éminents professeurs d’un âge respectable, pour la plupart.

—  Messieurs ! intervint autoritairement Peter Jacobsen le secrétaire général du L.R.V.A.

Gardez votre calme, tout le monde aura sa place !

Les plus populaires des journalistes étaient présents.

Vedette de CNN, l’élégante et belle rousse Brinda Jackson, rompue aux grandes premières, commentait avec toute sa ferveur habituelle :

— Chères téléspectatrices, chers téléspectateurs, commença-t-elle, nous assistons ici à des scènes d’hystérie. Le monde va-t-il prendre un nouveau… départ ? C’est… historique ! n’hésita-t-elle pas à clamer tout en manipulant nerveusement son collier de perles de chez Van Cleef et relayant simultanément l’information sur son compte Twitter.

Dans son casque, elle entendait les vociférations habituelles de son directeur de production lui demandant d’en faire davantage. Elle savait… faire. Face caméra, plein zoom, elle cligna ses beaux yeux bleus assortis à son tailleur Chanel pour l’annonce, après les publicités, d’autres surprenantes nouvelles.

Lui faisant face, Ted Warrior, le truculent journaliste et présentateur à Canal Quatre, n’était pas en reste. Avec sa gouaille habituelle et un débit moyen de trois cents mots par minute, il informait ses auditeurs, amplifiant à souhait ce qu’il voyait. Il portait un panama, une écharpe rouge et des gants de cuir noir.

          Je suis horrifié, tonna-t-il. Les invectives entre les participants sont intolérables. Des coups même, surgissent de toutes parts. C’est indigne et…grotesque ! j’aperçois même une femme de la délégation de Russie se faisant piétiner, c’est… incroyable ! On la… relève ! tout…de… même ! se rassura-t-il.

Il repositionna son panama et enchaîna :

          C’est à celui qui sera au plus près des héros de notre monde. Le service d’ordre est débordé. Chers auditeurs ! Restez sur notre chaîne, je crains le… pire ! vociféra-t-il plus exalté que jamais en postillonnant dans son micro, le visage violacé par la tension le gagnant.

Les deux journalistes vedettes jouaient à merveille leurs scénarios de surenchère médiatique. À cet instant, Canal Quatre recensait cent millions de téléspectateurs contre quatre-vingt-dix-neuf millions pour CNN.  Dès que l’un d’eux cependant annonçait une autre ‘News’, alors, les données s’inversaient.

La voûte céleste se visualisa sur le dôme de verre, sur une musique de ‘ Christ ‘.

          Les jumeaux Hooneker et leur équipe ! annonça Peter Jacobsen.

— Merci Peter ! répondit Wil Hooneker, le responsable de la mission : ‘Sur les traces du diable ‘.

        Il s’empara du micro et annonça : 

— Mesdames et messieurs !  Ce jour exceptionnel est une première pour l’humanité ! Souvenons-nous, reprit-il, de nos moults échecs sur les expérimentations de télétransportation, eh bien, ajouta-t-il, l’impensable est réussi, notre mascotte, le petit singe de Bornéo ‘Hector’ », a été déplacée d’un point ‘x’ sur un point ‘y’ distant de cent kilomètres, en un peu moins d’un dixième de seconde, précisa-t-il, sous un flot d’applaudissements. Mes amis, reprit-il, cette expérience nous donne beaucoup d’espoir et d’ambitions, mais, tout reste, cependant… à… faire !

   — C’est extraordinaire Wil ! jubila le vieux professeur Anderson Andrew de l’Académie des sciences occultes de Chicago.  

   —  Vous avez raison professeur Anderson ! Sous peu une télétransportation sera tentée sur une distance de cent cinquante kilomètres entre New York et Philadelphie et je vous informe qu’elle sera… humaine !

   —  Qui ce sera ? Interrogea à son tour le professeur Hang-Hong l’initiateur de la voyance extraplanétaire par ondes courtes de la ville de Pékin.

Wil tapota sur son micro pour demander le silence.

—  Soyez patients mes chers Professeurs ! Cette expérience effectivement sera un bond extraordinaire pour l’humanité, affirma-t-il. Sont envisageables dans d’autres dimensions ou d’autres systèmes célestes, là où, peut-être, nous trouverons le secret de la fantastique histoire de notre création ainsi que l’origine de celle du diable. Cette nouvelle n’est pas la seule et pas des… moindres ! précisa-t-il.

          Wil, nous voulons tout savoir ! exhorta le professeur Miguel Paquiri le spécialiste de la réanimation des cerveaux dits : végétatifs, de la morgue de Madrid.

          Certes, mes amis ! Sachez que nous ne vous cacherons rien. Voyez, dit-il pour accréditer son propos, la photo de ce jeune homme en état de coma sur son lit d’hôpital. Pour garder le secret médical et pour ne pas trahir sa famille qui nous a demandé de le prendre en charge, nous l’appellerons Alain, il était un expérienceur rompu en voyage astral de mort imminente, cette fois-ci, cependant un problème est survenu. Nous l’avons tenu, cependant quarante jours durant, contrôlé par nos services de A à Z. C’est une première dans l’histoire des hommes, insista-t-il. Malheureusement, Alain est décédé deux jours après son réveil dans des délires de persécution. Un bien triste souvenir pour la famille et pour nous tous, ajouta-t-il ému.

          Et vous avez persévéré dans vos recherches, Wil ? lui demanda la professeure Hama Younssa de l’Université d’études sur les zombies ou les morts vivants de la Ville de Conakry en Guinée.

          Madame Hama, notre entêtement a fini par payer. Pour 80 % d’un panel de cinquante personnes, nous avons… gagné.

          Et les autres ? lui demanda le chef de la réanimation de l’hôpital de Shanghai, le professeur Li Tchang, ami de Wil et spécialiste des états dépressifs pour les personnes âgées en fin de vie.

          Mon cher Li, ces sujets présentaient des signes suicidaires, donc, très peu enclins à vouloir réintégrer la Terre. Ils nous ont donc échappé, comme sans doute ce malheureux Alain, admit-il.

Il continua :

          Nous avons péché par inexpérience dans nos sélections. C’est dommage, mais c’est ainsi, mes amis. Je laisse maintenant la parole au médecin colonel Hartford, chef du service des expérimentations E.M.I. de l’hôpital de Phœnix qui va aussi vous annoncer de grandes nouvelles.

Le colonel, revêtu de son uniforme bardé de médailles, s’avança pour saisir le micro que lui tendait Wil :

          Mesdames et Messieurs, vous allez entendre l’incroyable, affirma-t-il. La question est toute simple : qu’avons-nous constaté sur nos candidats à l’expérience de mort imminente ?

          Je pense à des problèmes de comportement après leur extraordinaire voyage ! s’enquit le professeur Li-Tchang.

          Oui, professeur, des attitudes inexplicables de prostration et de prosternation réunies. À ce jour, nous admettons l’hypothèse que nos candidatés auraient rencontré le Diable, mais c’est un pas que nous ne voulons pas franchir ! En tout cas, pas pour le… moment, précisa-t-il.

Il ajouta :

          Cependant, pour les remettre, si je puis dire, en état normal, nous avons trouvé des… solutions.

Une auditrice leva la main :

          Soy la profesora María Lina Quintero Such, de la Academia de Madrid. ¿ Cuáles son las soluciones ? (Je suis la professeure Maria Lina Quintero Such de l’Academie de Madrid, quelles sont les solutions ?), demanda-t-elle.

          Chère professeure, reprit le colonel, il s’agira de faire des remises à zéro.

          ¿ Pero qué quieres decirme ?  (Mais, que voulez-vous me dire ?)

          Des réinitialisations, comme on procède pour un… disque dur. Après nous nous attèlerons à la réinjection de leurs souvenirs afin qu’ils puissent recommencer leur vie d’antan. Enfin, c’est ce que nous… espérons ! mais, les démons du mal ne seront-ils pas les plus forts !

          Comment pensez-vous aller là-haut ? questionna Brinda Jackson.

          Nous savons que la télétransportation est d’avenir dans bien des cas, notamment pour nos déplacements à l’intérieur de notre système solaire, mais à ce jour, nous pensons que les expériences de mort imminente sont les meilleures solutions pour dénicher la planète de notre créateur et combattre le diable. Vaste question s’il en est, ajouta-t-il, interrompu par des nuées d’oiseaux venant marteler par leurs becs, la toiture de verre.

          ¡ Los pájaros del diablo !  (les oiseaux du diable !) hurla apeurée la professeure de Madrid.

          Du calme ! reprit Wil en observant la panique naissante de plusieurs participants.

Il enchaîna :

          Nous envisageons le départ prochain d’un cobaye. Mais, précisa-t-il, n’ayant que des hypothèses sur l’endroit où se trouverait cette planète, nous devrons aussi compter sur le facteur chance !

          Elle ne fait pas partie de notre monde scientifique, Wil, et vous le savez ! ajouta, étonné, le professeur Martin Scoretti de l’école de mathématiques appliquées de Milan.

          Certes, professeur, n’en est-ce cependant pas ‘une’, d’être ensemble ici ? ajouta Wil avec humour, faisant sourire les participants.

          Y a-t-il d’autres questions ? demanda Peter Jacobsen.

          Oui, clama l’homme au Panama et à l’écharpe rouge. S’agira-t-il, demanda ce dernier, d’un cobaye de type masculin ou féminin ?

          Celui, ou celle, qui montrera le plus de détermination à vouloir revenir sera notre choix ! à ce moment la liste est longue et nous n’avons que l’embarras du choix ! répondit-il.

Des lueurs intenses, suivies de bruits de tonnerre, firent s’envoler les oiseaux.

          Que se passe-t-il donc ? demanda Wil à son frère.

          Des problèmes de connexions électriques, Wil, l’orage gronde !

Sur le dôme, les nuées de volatiles ne cessaient de piailler dans des croassements de fin du monde.

« Mauvais présage que ces oiseaux », pensa Wil.

Un éclat de tonnerre fit chanceler le bâtiment, les communications des chaînes TV s’interrompirent.

          Rétablissez les lignes ! hurla Ted Warrior à sa régie.

Une clameur générale s’éleva à la vue d’images plus ou moins déformées qui se succédaient sur l’écran central.

          ¡ Es París a fuego y a sangre !  (C’est Paris qui est à feu et à sang) s’exclama Maria Lina de nouveau terrifiée.

          Elle a raison ! affirma Li Tchang. Regardez ici, sur cette image, cet énorme tas de pierres, je pense que c’était le Panthéon et, là-bas, ces ruines encore fumantes étaient les Invalides où se trouvait le tombeau du grand Napoléon.

          Voyez ! reprit Martin Scoretti. La place de l’Étoile et l’Arc de Triomphe aussi anéantis et la flamme du Soldat inconnu qui jaillit comme un geyser, n’est-ce pas extraordinaire, ce dernier symbole malgré ce grand désastre ! analysa-t-il.

« Les lignes sont rétablies ! Vous pouvez parler ! », entendit-on dans la salle à l’adresse des journalistes.

          Mesdames et messieurs, cette interruption indépendante de notre volonté, tempêta Ted, est incompréhensible, sachez que des évènements exceptionnels se passent à Paris ! La ville semble avoir été dévastée ! Par qui ? Pourquoi ?  La tour Eiffel est encore debout ! Mais pour combien de temps ? Ne zappez pas ! Écoutez ! conseilla-t-il.

Dans les amplificateurs, résonnèrent, comme un glas, des bruits de cloches sonnant à pleine volée.

          C’est comme dans les heures les plus sombres de la ville ! déplora Ted. Regardez le désastre ! ajouta-t-il au bord des larmes. De Maisons-Alfort jusqu’à l’écluse de Suresnes, les ponts affaissés enchevêtrent péniches, bateaux et détritus de toutes sortes, c’est fou ! lâcha-t-il.

          À coup sûr, c’est un tremblement de… terre ! analysa Brinda Jackson à ses téléspectateurs.

          ¡ Es completamente y la profecía de… Nostradamus sobre la devastación de París ! (C’est la prophétie de Nostradamus sur la dévastation de Paris !), assura la professeure de Madrid en se signant.

Les images claires de la cité détruite tournaient maintenant en boucle.

On y voyait au métro Concorde la Seine qui charriait des cadavres par tas et qui disparaissaient dans des tourbillons de boue. Sortant des ruines, des mains implorantes se tendaient tentant d’accrocher la poigne salvatrice et, jusqu’au fin fond des banlieues, on percevait les aboiements de chiens errants se mêlant aux cris des hommes et des sirènes.

Un second tremblement de terre secoua la capitale.

Une boule de feu apparut dans le ciel de Paris.

Le silence tomba sur la ville.

          « Il y aura un tremblement de terre, de l’eau, du feu, une accumulation malheureuse, pas d’endroit où se réfugier, la grande vague arrivera, les gens mourront… » a effectivement prophétisé Michel de Nostredame dit : Nostradamus ! C’est la fin ! s’indigna le professeur Martin Scoretti.

C’était l’effervescence et chacun allait de son propos.

Aux stands de presse, Brinda Jackson horrifiée s’exclamait au travers de son média :

          Deux mille ans d’histoire ! Pauvre France !

          Ça y est, mesdames et messieurs, la tour Eiffel est à terre ! relatait de son côté Ted Warrior enfiévré comme jamais.

          Que va devenir leur président ? s’inquiéta Brinda.

Elle interviewa le professeur Li Tchang.

          Professeur, nous connaissons votre amour de la France, que pensez-vous de ces évènements ?

          J’ai appris, répondit-il éploré, la langue des lumières à la Sorbonne, et j’y ai passé ma lune de miel ; ma femme restée à Pékin doit être toute retournée d’assister à ce spectacle invraisemblable ! ajouta-t-il.

          Nous comprenons votre émotion, professeur, reprit Brinda, avez-vous autre chose à dire à nos millions de téléspectateurs ?

          Oui, Brinda, j’entends ici et là des propos qui me paraissent insensés sur les prophéties de Nostradamus. Je ne crois pas à toutes ces balivernes. Il y a quelque chose, c’est certain ! Mais quoi ?

Il continua cependant :

          « Dans le duo ding et dong, il y a quelque chose qui cloche », disait Confucius, il nous faudra trouver la clé du mystère, ma chère Brinda, termina-t-il.

          La Terre ne sera plus jamais la même ! s’exclama Wil au moment même où le cadran de son mobile affichait une vidéo de YouTube montrant le corps de sa femme Nelly reposant sur un sol jonché de multiples débris qu’il identifia comme provenant de la statue de la Liberté posée sur la commode de l’entrée de leur appartement de New York.

‘ Les Astres Noirs’, était écrit en rouge sur les murs.

          Nelly sans doute kidnappée ! déplora Wil en projetant l’image de la scène sur l’écran central, dans les clameurs de stupéfaction de ses collègues.

Pete Jacobsen demanda la parole :

          Mon cher Wil, nos cœurs se brisent à cette mauvaise nouvelle que nous redoutions tant d’une façon ou d’une autre. À l’évidence, l’avance fulgurante de nos travaux contrarie les forces du mal dans notre monde et la disparition de Nelly est la preuve irréfutable de leur existence, alors, continua-t-il, comment renoncer à ce qui doit être la plus noble des causes pour les hommes ? Nous, les héritiers du monde des Lumières, ne pouvons accepter ces faits ! Paris est détruit, demain ce sera New York, peut-être Rome, Londres, Pékin, Moscou ou Calcutta. Et pourquoi pas notre Terre ? Nostradamus a-t-il bien vu dans ses quatrains ? Rien n’est moins sûr, analysa-t-il en regardant vers les cieux.

« Wil, il est temps d’exiger des comptes là-haut ! » s’exclamait-on ici.

« Ça suffit, Wil ! » entendait-on là.

Peter Jacobsen enchaîna :

          Mesdames et messieurs, gardons raison, les prophéties prédites depuis des lustres par les uns et par les autres se sont toujours avérées n’être que des leurres, la seule vraie vérité est que, depuis toujours, il n’y a que malheur pour les hommes.

          Les faits sont là, Pete ! La Terre est en danger ! certifia un chercheur.

Peter lui répondit :

          « Espérez en vos dieux et repentez-vous ! » nous disent les religieux. Et nous devrions, reprit-il, continuer aveuglément à croire ces sornettes ? n’hésita-t-il pas à dire avec force en pointant son index interrogateur vers l’assemblée.

Avec la gestuelle d’un d’orateur aguerri, il reprit son discours :

          Mes chers amis, dit-il, il est des pays qui donnent aux femmes le seul droit d’être complémentaires aux hommes. Il en est même d’autres où de procréer n’est que leur seul devoir.

C’est inacceptable, ajouta-t-il.

Il reprit :

          Dans ces mondes obscurs où l’on contraint, excise, lapide, condamne sans cesser de sacraliser ceux qui, dans leurs saintes Écritures, n’avaient jamais cependant envisagé de telles pratiques. J’affirme ici qu’il s’agit de contradiction historique sans doute perpétrée par des forces usurpatrices, détournant à leur profit les lois de la création. Y a-t-il eu des guerres de pouvoir ? Mystère encore à ce jour. Quelles que soient cependant nos croyances ou nos idées sur ces questions, ne doutons pas qu’il se passe quelque chose là-haut d’illogiquement anormal. Si proches d’intégrer l’autre côté de notre monde, nous nous devons de réussir notre objectif, affirma-t-il sous les applaudissements.

Il continua dans la clameur :

          Mesdames et messieurs, l’enlèvement de Nelly est à la croisée de notre départ prochain vers l’au-delà. Ayons confiance en notre destin ! termina-t-il sous les ovations.

La cinquantaine, Peter, d’origine scandinave, dégageait sincérité et droiture. Il appréhendait les pratiques religieuses, les prophètes, les sectes et leurs gourous, qu’il combattait de toutes ses forces.

Chirurgien militaire, il connaissait la capacité des intégristes à infliger les pires abjections à leurs semblables.

« Jouer à Dieu n’est permis qu’au Diable ! Le malheur des hommes est qu’il dédaigne, par sa suffisance, d’y jouer jamais ! » s’amusait-il à dire.

Avec Wil, il pratiquait la pêche ‘au gros’ dans la mer des Caraïbes au large de l’île de Santa Lucia. Il intégra l’équipe en avril 2126.

On l’appelait Pete amicalement.

Il s’avança vers Wil qu’il serra dans ses bras fraternellement.

2.       Tucson (LRVA), 15ième jour de mars 2129, 2 p.m.

Tom Hooneker le jumeau de Wil ordonna ses instructions. Le plan de recherche et d’identification des personnes (P.R.I.P.) était l’urgence première.

Chacun s’activa sur ses programmes.

Tom était ingénieur en aérospatiale à la NASA et responsable du vol dans la première odyssée ‘Conquérir Mars’ en l’an 2118.

Il avait rejoint son frère Wil en ce début d’année 2129.

Plusieurs de leurs conquêtes s’étaient trouvées bernées, par ce qu’ils appelaient leur ‘singularité particulière’, un jeu, presque un rite. Il est vrai qu’ils faisaient de réelles cibles potentielles pour le sexe féminin, leur rivalité cependant ne troublait pas leur parfaite entente. Wil se distinguait par une personnalité plus réservée et par la présence d’un grain de beauté sur la narine gauche. Il était docteur en physique nucléaire et responsable du LRVA.

Sur l’écran central, les données résultantes s’affichèrent, confirmant l’accessibilité de la puce émettrice-réceptrice incrustée de Nelly (P.E.R.I.). Wil s’épongea le front. L’expression d’un timide sourire se dessina sur ses lèvres. Issues du principe naturel utilisé par les squales à transformer leurs cellules sensorielles en signaux électriques vers leur système nerveux, les P.E.R.I. se révélaient être des puces électroniques dissimulables dans un cerveau humain. Wil pensa à sa femme. N’avait-il pas trop exigé d’elle depuis quelque temps ? Dotée d’un physique de haut niveau, elle possédait un caractère bien trempé. Ne le lui avait-elle pas d’ailleurs démontré dans les stages de survie ? Elle ressemblait trait pour trait à Marlène Rodford, la star aux sept oscars, égérie de Carlos Krimble, le grand scénariste à la mode de films de science-fiction, sans doute l’un des plus grands, depuis la disparition de Steven Spielberg, ce réalisateur de génie des lointaines années 2000. Âgée de vingt-huit ans, elle était pilote de chasse dans l’aéronavale.

Wil demanda à son frère d’enchaîner les programmes de recherche des disparitions humaines.

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